Réchauffement climatique, emplois précaires, …
Le fait que le slogan « no future » ait été inventé et popularisé parmi la jeunesse à la fin des années ‘70 n’est pas du tout un hasard. La fin des « 30 glorieuses » – les années de croissance économique d’après-guerre – marque en effet le début de la période que nous connaissons aujourd’hui – celle du néo-libéralisme – et crée un sentiment d’absence d’avenir pour la jeunesse.
Alors que durant certaines périodes, les luttes des travailleurs et des jeunes ont réussi a arracher aux classes dominantes des acquis importants (la sécurité sociale, la journée de 8h, l’enseignement obligatoire et quasi-gratuit,…), la période du néo-libéralisme est marquée par les attaques frontales menées par le patronat contre les travailleurs. Les premières victimes de cette offensive sont comme toujours les plus faibles, les moins expérimentés, les moins organisés: les jeunes. Ainsi, alors que le CDI (contrat à durée indéterminée) était la règle auparavant, il devient peu à peu l’exception. Alors qu’avant, la fin des études marquait le début d’une carrière stable, elle est aujourd’hui synonyme de stage d’attente, de formations et de jobs d’intérim.
Mais la période que nous vivons est aussi marquée – et encore plus que les autres – par la recherche effrénée de profit pour les multinationales. Toute la logique de la société est tournée vers ce but: maximaliser immédiatement les bénéfices d’une minorité de capitalistes au détriment de l’immense majorité de la population (le slogan anti-G8 est plus que jamais d’actualité: « ils sont huit, nous sommes des milliards. »). Mais, outre la pauvreté grandissante que connaissent beaucoup de jeunes en Occident et plus encore dans le Tiers-Monde, cette politique a des coûts très lourds. Et le coût écologique est sûrement un des plus alarmants. Il est désormais un fait indéniable que le monde court droit à son auto-destruction. Mais à qui la faute? A ceux qui subissent cette politique? Non, la faute est à ceux qui profitent et mènent cette politique – les multinationales – et à leur politiciens. Quelle planète nous laisseront-ils? Rien à faire ! Profit, profit, profit, profit,…. est leur seule motivation.
Face à ces situations de précarisation de l’emploi et de destruction de la planète, nous, étudiants inquiets de notre avenir, travailleurs précarisés et habitants de la planète de demain, nous devons réagir. L’histoire nous prouve que seule l’organisation et l’unité dans la lutte paient face aux pilleurs de la planète. De nombreuses luttes ont pu se terminer en victoire grâce à la mobilisation de la jeunesse comme récemment contre le CPE (Contrat Première Embauche) en France.
Ceux qui s’opposent à cette lutte et à son unité (le patronat et ses alliés politiciens) tentent de nous diviser selon notre sexe, notre couleur de peau, notre orientation sexuelle,… Mais, résolus à laisser derrière nous tout préjugé raciste ou sexiste, nous avons décidé de lutter pour notre avenir, pour une planète saine, pour des emplois décents et un enseignement de qualité. Ensemble nous avons décidé de lutter contre le néo-libéralisme, forme actuelle du capitalisme. Rejoins-nous dans ce combat !