Pas moins de 800 militants de la régionale d’Anvers de la CGSP-Enseignement ont participé à l’assemblée de jeudi 18 mars. La réunion était importante car il s’agissait de renouveler l’exécutif régional élu pour quatre ans. L’exécutif sortant se caractérisait par une certaine combativité et des prises de position à gauche. A contre-courant de la droite de la bureaucratie syndicale et de la nouvelle secrétaire Nadine Maréchal qui, au cours des derniers mois, a mené toute une série de manoeuvre contre Frank Maerten (l’ancien secrétaire) et son «clan de la petite gauche».
Un militant de la CGSP-Enseignement d’Anvers
La droite de l’appareil a fait appel aux vérificateurs des comptes pour passer au crible uniquement les comptes des quatre dernières années (la période de Frank Maerten). Dans la mesure où l’exécutif régional précédent était composé d’enseignants de la ville, la bureaucratie essaie de montrer que les intérêts de l’enseignement de la Communauté flamande n’étaient pas défendus. Les mensonges et rumeurs propagés par l’appareil ont été démentis en assemblée générale par les enseignants de la Communauté.
La nouvelle secrétaire et son comité bidon, soutenu par le SP.a, ont montré leur vrai visage. Au cours de la première semaine de son entrée en fonction, Nadine Maréchal a licencié deux permanents parce qu’ils avaient des positions à gauche. Une pétition a été lancée parmi les militants de base qui ont tout de suite compris les manoeuvres de l’aile droite, soutenue par la social-démocratie, contre le syndicalisme de combat. A l’issue du vote, une majorité s’est dégagée pour la reconduction d’un nouvel Exécutif régional de gauche.