3e journée de grèves régionales : interview de trois travailleurs d’Econocom

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Ce lundi, au piquet d’Econocom, nous avons discuté avec Ali, Adrien et Mohammed. Tous trois sont on ne peut plus clairs concernant ce gouvernement : ils « n’attentent pas grand-chose ». Pour eux, c’est une certitude, il faut « continuer après le 15, c’est nécessaire ».

« Ce gouvernement doit partir, sauf s’ils sont prêts à écouter. » Mais ils n’y croient pas. Autour d’eux, amis et familles commencent eux aussi à en être bien conscients. Ils expliquent : « ce ne sont plus seulement ceux qui sont organisés dans les syndicats qui protestent : tous le monde est touché et exprime un grand soutien pour la grève. »

« Le gouvernemnt nous dit toujours qu’il n’y a pas d’alternative à l’austerité. Mais regardons ce que l’austérité a donné dans le reste de l’Europe ! L’austerité et la compétition capitaliste qu’ils organisent entre travailleurs tire toute le societé vers le bas, dans chaque domaine. Le système doit changer, nous avons besoin d’une révolution. »

« Pour la mobilisation chez Econocom, nous avons commencé avec des réunions de délégués, suivies par des réunions de personnel. Malgré le fait que beaucoup de gens expriment quand même une incompréhension pour tous ceux qui ont voté NVA, c’est clair que le raz-le-bol contre tous les partis est très grand. »

Tous trois sont en faveur d’un véritable parti large de lutte, ouvert à tous les traivailleurs, qu’importe leur couleur syndicale, leur origine,… et dans lequel la discussion serait ouverte et franche concernant le programme politique et la stratégie de lutte à suivre pour que les travailleurs parvienntn à arracher des victoires. Pour en finir avec la compétition entre travailleurs (sur le plan régional, national et européen), le développement d’un tel type de parti serait un grand pas en avant.

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