Préparons la plus grande grève générale de 24h de l’histoire du pays !

Tract_BBWTract du PSL Bruxelles-Brabant Wallon

Allongement de l’âge de départ à la pension, saut d’index,gel des salaires, travail forcé des chômeurs, démolition des services publics,…

Grève pour faire tomber MICHEL 1er mais aussi TOUTE L’AUSTÉRITÉ !

L’accord du gouvernement Michel est une déclaration de guerre ouverte contre tous les travailleurs, les chômeurs, les allocataires sociaux, les étudiants, … Le gouvernement veut :

Casser nos pensions

Non seulement, l’âge légal de la pension est repoussé de 65 à 67 ans, mais c’est aussi l’ensemble des aménagements de fin de carrière qui sont minés, comme les mécanismes de retraite anticipée et de prépension. Comment peut-on justifier un allongement de la carrière quand il y a déjà tant de chômage, notamment parmi la jeunesse avec 33% de jeunes chômeurs à Bruxelles ? Le gouvernement admet que tout le monde ne travaillera pas jusque 67 ans. Ce qui signifie que beaucoup n’auront pas droit à une pension complète à la fin de leur carrière alors qu’on souffre déjà des pensions parmi les plus basses en Europe.

Casser nos salaires et allocations

L’index sert à adapter les salaires et allocations à l’augmentation du coût de la vie. Avec le saut d’index annoncé, nous allons perdre 2% de notre pouvoir d’achat et ce de manière systématique, année après année. Soit 25.000€ sur une carrière avec un salaire moyen. De cette manière, ils organisent le transfert des richesses des travailleurs vers les caisses du patronat.

Le gouvernement veut pérenniser le gel des salaires et imposer aux chômeurs deux demi-journées de travail « bénévoles » sous peine d’une diminution de leurs allocations. Qui perdra alors son emploi pour être remplacé par des chômeurs gratuits ? Ce gouvernement ne veut pas résoudre le problème du chômage, il veut l’utiliser pour nous obliger à accepter n’importe quel boulot à n’importe quel salaire et condition de travail !

Casser nos services publics

Des coupes budgétaires hallucinantes sont annoncées dans les dépenses publiques. La SNCB et les soins de santé seront fortement frappés avec plus de 2 milliards d’euros d’économie chacun. Le personnel doit travailler plus longtemps pour un salaire moindre, et les passagers devront payer plus pour moins de services, selon le patron de la SNCB. Les soins seront eux aussi plus chers, alors que 14% de la population doit déjà reporter à plus tard son besoin de se faire soigner. Pour le personnel des soins de santé, cela signifie une aggravation des conditions de travail dans un secteur à bas salaires et en pénurie de main-d’oeuvre. Enfin, les pensions de l’ensemble des fonctionnaires seront démolies.
Les 5 milliards d’euros d’économie sur la sécurité sociale donné en cadeau aux patrons mineront encore plus le financement de nos pensions et allocations dans le futur.

Pas de gouvernement Thatcher en Belgique !

PasdeThatcherEnBelgiqueLe gouvernement fédéral Michel recherche la confrontation et veut affaiblir les syndicats pour imposer une société où il n’y a plus d’obstacle pour les riches et les patrons.

Le front commun syndical a rapidement réagi face à cette déclaration de guerre sociale. Un plan d’action a commencé le 6 novembre avec une manifestation nationale gigantesque de 150.000 manifestants. A près cette manifestation, tout a été fait pour détourner l’attention sur les émeutes en marge afin de minimiser l’ampleur de la manifestation la plus grande depuis celle de 1986 qui avait précédé la chute du dernier gouvernement de droite.

Les 3 semaines de grèves provinciales, dont celle du 8 décembre à Bruxelles, doivent ouvrir la voie à une grève générale le 15 décembre. Il est clairement possible de renverser ce gouvernement par la grève. Les actions devront reprendre début janvier et être intensifiées si nécessaire.

Ce gouvernement n’est pas anti-francophone, anti-flamand ou anti-belge, il est anti-travailleurs. Face à cette déferlante d’austérité généralisée, une lutte unifiée des travailleurs, allocataires et des jeunes, flamands et francophones, d’origine belge ou immigrée, est indispensable !

Il n’y a pas d’alternative ?

Que faut-il faire une fois que ce gouvernement est à terre ? Rappeler Di Rupo au pouvoir ? Malgré sa gymnastique médiatique, le PS ne représente en rien une alternative à l’austérité. Di Rupo s’est d’ailleurs trahi en déclarant que 70% des mesures prises par le gouvernement actuel ont été décidées et préparées par le précédent gouvernement! Ce n’est pas étonnant, car le PS et le CDH appliquent également l’austérité à la Région (avec le FDF) avec le non remplacement de fonctionnaires partant à la retraite, et à la communauté française avec des coupes budgétaires dans la culture et l’enseignement.

Le PTB a obtenu une perçée avec 2 députés fédéraux et 4 députés bruxellois. Entendre un autre son de cloche qui ne se plie pas au dogme de l’austérité est positif. Ce gouvernement de droite ne compte pas reculer. Ce qu’il faut, c’est le faire tomber ! Nous sommes d’accord avec le plan cactus du PTB et l’idée qu’il faut des investissements publics pour des écoles, des logements, les pensions,… Mais une taxation plus juste ne sera pas suffisante. Qu’allons-nous faire face à une fuite des capitaux si nous ne nationalisons pas les secteurs vitaux de l’économie ? Et pourquoi vouloir rembourser plus vite la dette aux spéculateurs plus tôt que l’annuler ?

C’est toute la politique d’austérité qui doit s’en aller ! Cela exige une alternative politique propre au mouvement des travailleurs. A la place d’un gouvernement anti-travailleurs, nous voulons un gouvernement des travailleurs, dont la politique garantira la satisfaction des besoins de la large majorité de la population au lieu des profits d’une minorité.

– Rétablissement total de l’indexation, négociations salariales libres et salaire minimum de 15 euros bruts de l’heure !
– Non à la dégradation des contrats de travail par la sous-traitance, l’intérim ou les autres emplois précaires !
– Bas les pattes du statut des fonctionnaires ! Aucun démantèlement des services publics ! Aucune privatisation ou libéralisation ! De l’insourcing au lieu de l’outsourcing !
– La prépension à 55 ans, pour des systèmes de fin de carrière avec diminution du temps de travail et pension anticipée à 60 ans !
– Augmentation des pensions à minimum 75% du dernier salaire avec un minimum de 1500 euros par mois !
– Ni chasse aux chômeurs, ni dégressivité, ni service à la communauté ! Attaquons le chômage par la diminution généralisée du temps de travail à 32 heures/semaine sans perte de salaire et avec embauches compensatoires !
– Nationalisation des secteurs-clés de l’économie sous contrôle démocratique de la collectivité !
– Pour la fin de ce système archaïque de propriété privée des moyens de production et de profit ! Pour un socialisme démocratique moderne et l’utilisation libre des connaissances et des ressources pour le bénéfice de tous !

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