Notre avenir est en danger, luttons pour le défendre!

LS196_versoPour la première fois depuis les années 80’, nous avons un gouvernement à droite toutes, dans le style de celui de Margareth Thatcher. Il prend aux pauvres pour donner aux riches, en nous faisant croire qu’il n’y a pas d’alternative. Pire, il nous dit que c’est pour notre bien à venir. Mais nous ne sommes pas dupes! Si nous voulons un futur digne de ce nom, nous allons devoir le conquérir ensemble, dans les rues et par la grève !

Par Emily (Namur)

Nous avons rarement vu un gouvernement aller à la confrontation comme celui de Michel Ier. Et c’est avec autant d’ardeur que nous devons riposter. Prenons exemple sur les mouvements de résistance des années 80’. Les jeunes s’étaient alors organisés localement dans des Comités de jeunes en lutte contre l’austérité. Ils sont massivement entrés en résistance dans le cadre de Marches des jeunes pour l’emploi. En 1984, 40.000 jeunes ont ainsi fait face au gouvernement antisocial. Ils revendiquaient déjà une réduction collective du temps de travail, sans perte de salaire et avec embauche compensatoire, ainsi que des contrats de travail stables et de qualité. Si nous voulons de nouvelles conquêtes sociales, remettons au goût du jour ces Comités et ces Marches.

Les étudiants flamands, du secondaire comme du supérieur, sont déjà rentrés en résistance contre l’austérité dans l’enseignement et en particulier contre l’augmentation de 42% du minerval. Ils ont mené plusieurs manifestations, des sit-in et une grève écolière à Gand. Ces luttes sont organisées par des Comités d’actions qui se développent localement, dans différentes écoles. Les décisions sont adoptées lors d’Assemblées Générales qui permettent à chacun de s’impliquer et de participer à une prise de décision démocratique. Ainsi, lors de l’AG écolière du 22 octobre à Gand, dans une salle pleine à craquer, les jeunes ont massivement voté pour poursuivre le mouvement au côté des travailleurs, en participant à la manifestation syndicale nationale du 6 novembre.

Ensemble, étudiants et travailleurs, faisons du plan d’action syndical une réussite!

Renverser Michel Ier est un défi d’ampleur, mais cela ne suffira pas. Nous devons abattre toutes les politiques d’austérité par la grève. Mais une grève, ça ne s’improvise pas. Il nous faut informer et sensibiliser nos amis, nos collègues, nos camarades de classe, etc. Pour cela, organisons des assemblées partout où c’est possible : dans les écoles, les universités et sur les lieux de travail. Discutons-y du plan et soumettons-le au vote, comme cela a été le cas à l’AG écolière à Gand.

Participons et mobilisons pour la manifestation syndicale du 6 novembre et formons-y un bloc jeune en lutte pour son avenir. Pour les grèves provinciales et la grève générale du 15 décembre, organisons-nous avec les travailleurs et leurs délégations syndicales pour fermer nos écoles et universités en réalisant un piquet de grève efficace. Notre force, c’est notre organisation et notre nombre. La victoire n’est envisageable que si nous sommes tous unis dans la lutte.
Soyons clairs, si nous ne parvenons pas à faire barrage à l’austérité, beaucoup irons chercher une ‘‘alternative’’ à l’extrême-droite. Or, elle ne propose que la haine et la division, ingrédients qui garantissent l’échec des luttes. Soyons nombreux le 9 novembre [15h – gare de Bruxelles Midi] pour une journée européenne de lutte contre l’extrême droite à l’initiative des comités antifascistes grecs et luttons contre toutes les formes de division !

Ensemble, nous ferons de ce plan d’action syndical une réussite. Mobilisons-nous pour une société basée sur les besoins des 99%, plutôt que sur les profits des super riches.

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