L’organisation étudiante du MAS/LSP, Etudiants de Gauche Actifs/Actief Linkse Studenten (ALS/EGA), s’oppose dans toutes les universités aux privatisations et aux mesures d’austérité dans l’enseignement supérieur. A l’université de Gand, le nouveau restaurant du campus Ardoyen est en voie de privatisation. C’est un premier pas vers la privatisation de tous les restaurants universitaires de Gand. La CGSP a décidé de fermer un par un tous les restaurants universitaires pendant un jour. Plusieurs membres d’ALS étaient présents aux piquets de grève pour manifester leur soutien au personnel et pour expliquer aux étudiants les conséquences de la privatisation.
Tim Joosen
A la Vrije Universiteit Brussel (VUB), le prix des repas au restaurant universitaire a augmenté de 85% pour les boursiers et de 39% pour les non boursiers. En outre, les autorités universitaires envisagent la fermeture du restaurant du campus de Jette (faculté de médecine), ce qui pourrait signifier la fin de cette faculté car le restaurant est le seul point d’attraction pour les nouveaux étudiants et le campus est peu attractif pour les nouveaux étudiants car très éloigné des centres de commerce et de loisirs.
ALS a pris les devants dans la campagne contre la fermeture et les hausses de prix et lutte pour le maintien de repas de qualité et à des prix abordables sur les deux campus. ALS compte participer aux prochaines élections pour le Conseil social (l’instance où se décide notamment la politique en matière de restaurants).
La Katholiek Universiteit Leuven refuse d’endosser les pertes des restaurants universitaires semi-privatisés. La direction de l’unif a décidé de placer le personnel devant un dilemme scandaleux: soit la semaine des 45h avec la possibilité de ne prendre congé que pendant les périodes calmes, soit la fermeture pure et simple des restaurants. Les syndicats ont accepté la première proposition. La direction a réussi à dresser les étudiants et les membres du personnel les uns contre les autres afin d’empêcher les actions communes.
EGA/ALS lutte dans toutes les universités pour un enseignement de qualité à la portée de la bourse de chacun. La fourniture de repas, de kots, de soins médicaux,… fait pour nous partie intégrante d’un enseignement supérieur démocratique. Les coupes budgétaires et les privatisations ont des effets négatifs tant pour le personnel (détèrioration des conditions de travail, baisse des salaires,…) que pour les étudiants (hausses de prix, baisse de la qualité,…). Nous appelons les membres du personnel des universités et les étudiants à lutter côte à côte pour défendre leurs intérêts communs.