AU SECOURS !!!! Sapeurs-pompiers à la recherche de respect !

Quelque milliers de sapeurs-pompiers sont venus des 4 coins de la belgique, dans le capitale ce 28 février en front commun syndical. Ils ( et elles!!!) revendiquent, notamment, la reconnaissance du caractère à risque de leur métier, la pension complète à 55 ans et un refinancement massif de nos services d’incendie (certaines unités travaillent avec des véhicules de près de 30 ans !).

CAP

Différents membres du Comité pour une Autre Politique, de Gand, de Liège et de Bruxelles sont venus manifester avec les travailleurs du feu. Le même bus qui avait accompagné les travailleurs de VW à leur piquet de grève était dans le cortège et a servi de refuges à bien des pompiers sous l’averse. Une bonne tasse de café n’était pas de trop !

Le message du CAP (voire annexe) a d’ailleurs été fort bien reçu. Des dizaines de manifestants ont signé les listes de parrainage pour aider le CAP à se présenter aux élections législatives.

La différence entre le CAP et les partis au pouvoir a aussi été vivement démontrée aujourd’hui. Les centaines de pompiers n’ont eu personne pour les recevoir, le ministre de l’Intérieur, Patrick Dewael (Open-VLD), était absent. Ce mépris des travailleurs a été vivement ressenti parmi les manifestants. L’ordre a même été donné à la police de bloquer le parcours de la manifestation. La police a également fait usage de ses auto-pompes, plusieurs manifestants ont été blessés, dont au moins un grièvement.

Les revendications des travailleurs se sont heurtées à un mur, mais les pompiers sont retournés chez eux résolus à continuer la lutte. Solidarité et changement de CAP !

Pompiers: Gouvernements et communes économisent sur notre sécurité

Tract du Comité pour une Autre Politique


Sapeurs-pompiers, vos revendications sont on ne peut plus légitimes. Elles entraînent de nombreuses questions quant aux priorités du gouvernement.

La reconnaissance du caractère à risque du métier de sapeur-pompier, la pension complète à 55 ans, un refinancement important du secteur, la réorganisation complète des services d’incendie en fonction de ses besoins et l’engagement de personnel suplémentaire ne sont pas des demandes uniquement en faveur des pompiers, c’est la population surtout qui en bénéficiera !

A côté de la situation préoccupante des travailleurs du feu, nous voyons la fermeture de nombreux bureaux de poste (277 uniquement avant les élections), l’augmentation des tarifs des transports en commun (sans que la qualité du transport ni les conditions de travail ne soient meilleures), ou encore les moyens de l’enseignement sans cesse moins en rapport avec le nombre d’élèves. Doit-on s’étonner qu’il y ait plus de violence scolaire ?

Pour les partis traditionnels, un véritable service à la population passe après avoir loyalement servi les intérêts des patrons.

Les réponses faites aux revendications des travailleurs des services publics sont identique : « il n’y a pas d’argent dans les caisses». Mais qui les a vidées ? La politique des partis établis est faite de diminution de charges patronales. C’est autant d’argent de nos salaires indirects qui manque pour le service à la population. Selon la Banque Nationale, en 2003, les diminutions de charges patronales à la sécurité sociale s’élevaient à 3.451 millions d’euros, en 2004, à 4.073 millions, en 2005, à 4.547 millions et à 4.697 millions l’an dernier !

Nos entreprises seraient donc en difficulté ? Non ! En 2005, les entreprises belges (à l’exception du secteur financier) ont réalisé 41 milliards d’euros de profits : 50% de plus qu’en 2004, et même quatre fois plus qu’en 1996.

Mais par la lutte, plus de moyens sont possibles! Les pompiers de Liège ont ainsi pu obtenir de nouveaux engagements et une augmentation après leurs actions.

L’argent existe !

Mais pour l’utiliser, nous avons besoin d’une autre politique, une politique qui mette au centre de son action les intérêts des travailleurs et de leurs familles et non ceux des actionnaires et des patrons.

Le comité pour une autre politique (CAP) veut faire entendre une autre voix et construire une alternative à cette politique néo-libérale et aux partis traditionnels. Nous voulons agir de manière concrète et quotidienne dans nos quartiers, nos entreprises, nos écoles,… et nous voulons aussi nous présenter aux élections légilatives du 10 juin.

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