La lutte des classes en Europe : le calme avant la tempête

Rapport des discussions sur les perspectives en Europe, école d’été 2014 du Comité pour une Internationale Ouvrière

L’économie mondiale n’est toujours pas sortie de la crise dans laquelle elle est depuis 2007-08. Le dernier rapport de l’OCDE lui-même le concède : s’il y a une certaine « reprise », les problèmes et les risques de rechute sont toujours autant présents. Si l’on s’attarde sur la soi-disant « reprise », on se rend vite compte qu’elle est inconsistante, loin des niveaux d’avant 2007, basée essentiellement sur de l’endettement et des aléas conjoncturels, et est sans véritable création d’emplois. La faible reprise actuelle ne profite qu’aux plus riches et est dans les faits plus une croissance des inégalités qu’une croissance de l’économie, car pour la majorité de la population il n’y a que de l’austérité.

Par Baptiste (Nivelles)

Cette situation dans les pays capitalistes avancés n’est pas tellement nouvelle, car la croissance molle sans emploi creusant le fossé entre riches et pauvres est la tendance du capitalisme dans sa version néolibérale, ces 40 dernières années. La crise actuelle ne fait qu’accentuer ces traits, démontrant encore un peu plus que le système est arrivé aux limites de ses capacités de développement, au-delà de l’incapacité des dirigeants à trouver des politiques économiques « miracles ». En France, en Espagne, au Portugal et en Italie notamment, les premiers trimestres de 2014 présentaient d’ailleurs une croissance négative. Dans ce dernier pays, on estime même que 32.000 entreprises ont disparu depuis le début de la crise, et que plus globalement la capacité industrielle a baissé de 20% sur ce laps de temps.

Les classes dirigeantes se rassurent comme elles peuvent de l’impasse économique

Les récentes mesures monétaires de la Banque Centrale Européenne, dont la mise en place d’un taux d’intérêt négatif pour les dépôts auprès de la BCE, fournit un nouvel exemple de l’impasse économique. Les robinets à liquidité ont beau être ouverts à fond, cela ne se traduit ni en une hausse des investissements (l’absence de possibilité de développement structurel de l’économie capitaliste ne le permet pas), ni en une hausse de la consommation (la détérioration du pouvoir d’achat et des conditions de vie par les politiques d’austérité ne le permet pas).

A la place d’être investis, les profits et liquidités sont entassés par les capitalistes dans les paradis fiscaux et utilisés dans la course aux profits immédiats favorite des capitalistes, à savoir la formation de bulles spéculatives, aussi néfastes soient-elles pour l’économie. L’euphorie générée sur les marchés financiers est par conséquent totalement déconnectée de la réalité et le risque de rechute, de « correction » au moment de l’inévitable explosion des bulles sera d’autant plus brutale. Les crises bancaires peuvent alors être ravivées, en sachant que le secteur comporte toujours de nombreux stigmates de 2007-08. Au Portugal, l’Etat a d’ailleurs du injecté plus de 4 milliards € dernièrement dans la banque Espirito Santo pour éviter la dissémination de défauts de paiements de dettes à l’ensemble du secteur bancaire.

En l’absence d’une solution réelle pour l’économie, le spectre de la déflation, symptomatique d’une stagnation économique, continue de hanter les dirigeants capitalistes et si un tel scénario venait à se concrétiser, les effets négatifs sur la consommation, les investissements et les dettes seraient démultipliés.

A l’heure actuelle, sur base de l’accalmie accompagnant l’atmosphère de soi-disant reprise, la crise de la zone euro et ses scénarios d’implosion ont pu être mis plus ou moins de côté. Mais cela n’a rien d’absolu et les différents scénarios de fin de la zone euro peuvent rapidement reprendre le devant de la scène en cas de nouvelles tensions sur les dettes souveraines. En Grèce, cela peut aussi être précipité en cas de victoire de Syriza aux prochaines élections législatives. Car même si Tsipras met de plus en plus l’accent sur des négociations avec Merkel et l’establishment européen pour résoudre le problème de l’insolvable dette grecque, la possibilité existe qu’il soit mis sous pression par les masses en Grèce et qu’il soit poussé plus à gauche qu’il ne l’aurait voulu. Une telle radicalisation de sa position sur le sort à réserver à la dette publique catalyserait inévitablement les tensions dans la zone euro.

Les instruments politiques traditionnels de la bourgeoisie en pleine crise de légitimité

Les dernières élections européennes étaient marquées du sceau de cette crise systémique. La crise du capitalisme s’accompagne du discrédit historique des institutions bourgeoises, en particulier les partis traditionnels dont la tâche est de faire payer la crise aux travailleurs à coup d’austérité. La colère et le dégout à l’encontre du système et de son establishment s’est traduit dans les votes par un rejet généralisé des partis gouvernementaux. Pour chaque pays, on peut trouver des exemples d’érosion du soutien et même d’effondrement de partis traditionnels.

En France, le PS de Hollande se retrouve à 13%, soit une baisse de soutien record 2 ans à peine après les élections présidentielles ; le Pasok est à 8% au sein d’une coalition de « centre-gauche » en Grèce ; le Labour est à 5% en Irlande ; le PSOE et le PP ensemble sont sous les 50%, une première depuis la fin de l’ère Franco, etc. L’Italie est une fausse exception qui confirme la règle, car le PD de Renzi (40%) a joué la carte de la sanction contre Berlusconi. Cette lune de miel ne devrait pas durer au vu du programme de Renzi fait de privatisations et de coupes budgétaires pour 34 milliards € sur les prochaines années. Renzi est en fait déjà tellement désespéré de sa situation qu’il voudrait d’inclure le marché noir dans le calcul du PIB pour tenter de régler artificiellement les problèmes économique.

En moyenne, l’abstention était de 57% et dans certains pays comme la Slovaquie ce taux a atteint 87% ! La croissance de l’instabilité politique s’accompagne d’une radicalisation et d’une polarisation. Là où des luttes de masse ont pris place dans la dernière période et ont donné une certaine confiance à la classe ouvrière, ce rejet a pu s’exprimer partiellement à gauche comme c’est le cas en Espagne (Podemos, IU) et en Grèce (Syriza) en particulier. Mais l’avertissement de ces élections est qu’en l’absence d’un plan d’action pour transformer et organiser la colère et le dégoût, en l’absence d’une alternative politique au capitalisme en crise, l’espace politique est offert aux forces réactionnaires, qu’il s’agisse de populistes de droite ou même de l’extrême droite (UKIP en Grande-Bretagne, Aube Dorée en Grèce, FN en France, le parti Jobbik en Hongrie, les Démocrates Suédois…).

La situation grecque semble contradictoire avec un score de 10% pour Aube Dorée et la place de premier parti pour Syriza. Cela est pourtant illustratif de la polarisation à son paroxysme dans un capitalisme en déliquescence. Un million de grecs sont aujourd’hui sans le moindre revenu, et on estime que le pouvoir d’achat a diminué en moyenne de 50% en quelques années, le chômage dans la jeunesse est de 60% et les services publics ne cessent d’être désintégrés. L’incapacité des directions syndicales à organiser la lutte à un niveau supplémentaire, le sectarisme du KKE et les concessions programmatiques de la direction de Syriza donnent de l’espace aux réactionnaires pour détourner l’attention du mouvement ouvrier. A côté de l’avertissement qu’est Aube Dorée, il faut également noter l’abstention aux dernières élections (plus de 50%), qui masque la perte de 150.000 voix pour Syriza par rapport aux élections de juin 2012, et ce malgré le maintien des 26%.

En France, c’est toute la nouvelle stratégie du FN qui est orientée de sorte à tirer le plus profit de la colère et du manque d’alternative, manque d’alternative notamment dû au flou dans l’orientation du Front de Gauche et au défaitisme de Mélenchon lui-même. Sur fond de discrédit du PS et de scandales à l’UMP, le FN de Marine Le Pen est passé d’une rhétorique ouvertement raciste à un populisme de droite contre l’establishment européen. Car ce qui a primé dans le succès du FN, ce sont bien des questions sociales et non nationalistes ou racistes. Même l’attitude par rapport aux grèves, comme celle des cheminots, a changé puisqu’à la place d’une attaque frontale contre les droits syndicaux il y avait un soi-disant soutien à la grève. Ce virage stratégique n’est que cosmétique et ne doit pas leurrer les travailleurs, le programme réactionnaire du FN restant ancré à l’extrême-droite. Il ne remet jamais en cause le système capitaliste en soi, attribue la crise à des boucs émissaires, et ne comporte au final que des attaques sur nos conditions de vie et de travail.

Il reste fondamental de s’opposer de manière principielle aux idées d’extrême-droite comme le racisme et la xénophobie. Mais il est indispensable de coupler à cette lutte une réponse socialiste aux frustrations et inquiétudes en l’avenir de la classe ouvrière sur lesquelles les populistes de droite et l’extrême droite peuvent faire leur chemin si le terrain leur est laissé. Ce n’est qu’avec cette méthode, à savoir la mobilisation et la réponse politique à la crise du capitalisme, que l’on peut battre de manière significative l’extrême-droite et les populistes de droite.

La question nationale, autre contradiction insolvable pour le capitalisme, reste à l’avant-plan en Europe et en particulier en Ecosse où aura lieu un référendum pour l’indépendance en septembre prochain. Le désir d’indépendance est toujours plus prononcé parmi les jeunes et les travailleurs, qui désirent se défaire de la tutelle d’austérité qu’est l’establishment britannique. Une victoire du « oui » serait une nouvelle défaite de prestige pour l’impérialisme britannique et relancerait une dynamique pour l’indépendance dans les autres pays européens où une question nationale existe.

Il est crucial pour la gauche de coupler la nécessité d’unité du mouvement ouvrier au droit à l’autodétermination et à l’indépendance, car seul le renversement du capitalisme par la lutte des classes permet de donner une vraie signification à l’indépendance et l’accès aux droits démocratiques pour toutes les minorités. A nouveau, en l’absence d’un relais politique pour le mouvement ouvrier, le danger existe que la droite et les nationalistes instrumentalisent la question nationale pour détourner l’attention des problèmes sociaux et divisent les travailleurs sur des différences secondaires.

Les nouveaux partis de gauche confrontés au défi d’offrir une alternative au capitalisme

Dans le contexte de crise du capitalisme et de polarisation dans la société, les développements que peuvent subir de nouvelles formations de gauche peuvent être très rapides. Lors des dernières élections européennes, l’Espagne a fourni un bon exemple. A côté d’Izquierda Unida qui confirme sa position avec un résultat de 10%, le tout récent parti de gauche « Podemos » issu du mouvement des indignés a réussi une percée électorale à hauteur de 8%. Dans les derniers sondages, Podemos atteint même la côte de 20% de soutien.

Cela illustre que tout l’espace politique à gauche n’a pas été saisi par IU, et qu’une formation encore peu structurée mais qui s’oriente contre le capitalisme, même avec certaines confusions programmatiques, peut rapidement générer l’enthousiasme. Il est également remarquable de noter l’évolution de la conscience que signifie Podemos : l’expérience du PP au pouvoir ces dernières années a fait passer le sentiment antiparti et antipolitique du mouvement des indignés à la recherche d’une organisation politique à travers un nouveau parti de gauche. Cela ne doit pas pour autant occulter les faiblesses de telles nouvelles formations de gauche, qui peuvent provoquer des chutes très rapides si elles ne sont pas corrigées. Dans le cas d’IU, sa participation gouvernementale en Andalousie avec le PSOE et l’orientation de la direction autour de Meyer en un parti de gestion du système pose des limites politiques qui peuvent s’avérer fatidiques pour l’avenir d’une organisation voulant offrir un relais politique aux travailleurs.

La rapidité des développements concernant les partis de gauche nécessite de la réactivité et de la flexibilité tactique de notre part pour parvenir à formuler la nécessité d’un front unique contre l’austérité de la manière la plus optimale, avec les couches les plus avancées de la classe ouvrière en-dehors et au sein des différentes formations où prennent place des contradictions et des polarisations, comme c’est le cas dans Podemos et IU. Cette approche vaut aussi en Grèce (Syriza), en Allemagne (Die Linke), etc.

La période actuelle que traverse la lutte des classes en Europe peut être caractérisée comme une période d’accalmie, voire de recul. Cela n’est pas à imputer au manque de combativité et de recherche d’action de la classe ouvrière. Les 36 grèves générales de ces dernières années en Grèce, épicentre de la crise des dettes souveraines en zone euro, les mobilisations de millions de personnes au Portugal et en Espagne, ou encore les dernières grèves de millions de travailleurs du secteur public en Grande-Bretagne ou de ceux des services de la ville de Gênes suffisent a démontré le contraire. L’impasse provient de l’incapacité et du refus des directions syndicales d’organiser cette colère et d’offrir des perspectives aux luttes. Dans cette situation, la frustration et la fatigue reprennent le dessus, à quoi s’ajoute un niveau de conscience faible encore marqué par la chute de l’URSS.

Mais ce recul, s’il permet à des forces réactionnaires d’occuper temporairement le terrain, n’est pas une défaite décisive pour autant pour les travailleurs. Il s’agit d’un temps de latence, durant lequel les expériences des dernières années sont en train d’être digérées. Une lutte victorieuse peut rapidement renverser la dynamique dans ce contexte. Et bien que la bureaucratie syndicale continuera à rechercher des compromis avec les classes dirigeantes, ce frein n’est pas absolu et les luttes peuvent échapper au contrôle de la direction. Beaucoup de rage est présente et une étincelle peut tout redémarrer. Les répressions accrues et systématiques démontrent clairement que c’est un scénario craint par les classes dominantes.

Des tensions inter-impérialistes en recrudescence

La phase de crise du capitalisme s’accompagne d’un accroissement des tensions interimpérialistes. Les scandales d’espionnage, comme celui de Merkel par la NSA, et les amendes record attribuées à BNP par les autorités américaines illustrent les rivalités entre impérialistes ravivées par la crise. Et si ces rivalités ne sont pas des obstacles infranchissables pour réaliser des accords économiques et politiques, il est certain que les blocs et les alliances n’ont rien d’immuables en cas de conflits.

Ces tensions peuvent aussi se concrétisent en conflits locaux, bien que ces conflits comportent à chaque fois en eux le risque d’un enlisement et d’une régionalisation. L’Ukraine est le terrain de jeu actuel de la confrontation entre impérialistes US, européens et russes. Au départ, le mouvement de protestation massif de la place Maïdan du début d’année était orienté contre la corruption style « Poutine » du gouvernement de Ianoukovytch. Initialement, il n’y avait pas de domination « pro-UE » du mouvement, ou encore même par l’extrême-droite. Mais l’absence d’une expression politique indépendante pour les jeunes, les travailleurs et les pauvres ainsi que les complications du stalinisme dans la conscience ont permis aux réactionnaires d’occuper l’espace.

L’UE a installé son gouvernement d’oligarques à Kiev, incluant des forces d’extrême-droite, tandis que Poutine s’est appuyé sur une propagande patriotique et soi-disant anti-fasciste pour intervenir militairement dans les régions à majorité russophone comme l’Est de l’Ukraine et la Crimée. Cette dernière région a même été annexée pour l’occasion, la Russie utilisant l’organisation d’un soi-disant « référendum pour l’indépendance » pour légitimer ses actes.

Derrière les prétextes démocratiques de part et d’autre, les réels intérêts stratégiques en Ukraine sautent aux yeux avec la position du pays dans les échanges commerciaux, en particulier énergétiques. Que ce soit pour Poutine ou les Européens, si le conflit leur permet de rétablir temporairement un certain prestige, aucun des problèmes n’est en passe d’être réglé avec la tournure en guerre civile sectaire et la destruction d’infrastructures dont la population paye le prix fort (pénuries en eau potable, gaz, électricité,…). Et il est peu probable que la lune de miel du gouvernement « européen » du milliardaire Porochenko à Kiev dure, car l’arrivée des réformes du FMI n’apportera que de nouvelles crises sociales.

Chaque région, chaque pays a des spécificités, mais notre point de départ doit être de construire l’unité et l’indépendance de la classe ouvrière, à travers une unité d’action des jeunes et des travailleurs contre la guerre autour d’un programme socialiste et internationaliste. Dans ce sens-là, le droit à l’autodétermination peut prendre un vrai contenu alors qu’il est illusoire de s’imaginer qu’une simple séparation puisse amener des meilleures conditions de vie sous le capitalisme. Il n’y a aucun soutien même critique à avoir que ce soit à Poutine ou au gouvernement des oligarques de Kiev. Cette approche de classe est le seul moyen pour éviter une instrumentalisation du mouvement par les différents intérêts impérialistes s’appuyant sur des forces d’extrême-droite et faisant dériver le mouvement en une guerre civile sectaire.

Luttons contre l’Europe capitaliste, pour une Europe socialiste !

Dans un contexte international de révolutions et contre-révolutions, le capitalisme est dans une tourmente et est incapable de résoudre le moindre de ses problèmes, que ce soit économique, politique ou social et ne propose qu’une austérité sans fin. Les nouvelles technologies, quand les capitalistes arrivent à les intégrer dans les forces de production, n’apportent plus aucun progrès pour les travailleurs et ne sont plus que des tueurs d’emplois.

Bien qu’empêtrées dans une crise sans issue, les classes dirigeantes européennes préparent leur prochaine offensive d’ampleur pour nous faire payer la note de la crise. Ce nouveau coup fumant (plutôt pestilentiel) encore en gestation s’intitule « TTIP », plus connu sous le terme de traité transatlantique, et n’est rien d’autre que le cadre pour une zone de libre-échange équivalent à 40% du PIB mondial.

Pour les capitalistes, cet accord permettrait soi-disant de stimuler la croissance. En vérité, il s’agit de stimuler les profits, en accentuant les attaques sur les conditions de travail et de vie à travers un nivellement par le bas des réglementations sociales et sanitaires et un détricotage supplémentaire des services publics. Il n’y a par exemple aucun doute que l’exploitation du gaz de schiste à grande échelle est dans le collimateur du traité avec de telles mesures de dérégulations. Certains économistes bourgeois pronostiquent même la perte d’un million d’emplois de chaque cote si l’accord était validé.

Parallèlement, le traité permettrait de renforcer « l’atlantisme » dans les conflits géopolitiques, notamment vis-à-vis de la Chine et de la Russie. La cerise sur le gâteau serait l’habilitation d’une cour d’arbitrage au-dessus des appareils judiciaires nationaux, généralisant la possibilité de réaliser des procès contre des Etats qui mettraient « en péril » les profits des entreprises. Ce n’est pas un hasard que sur les 130 réunions de préparation aux négociations, les multinationales étaient représentées à 120.

Cette norme de paupérisation n’est pas propre aux pays capitalistes avancés, loin de là : son expression brutale dans les pays néocoloniaux s’accompagne d’un flux migratoire pour des dizaines de millions de pauvres quittant le peu qu’ils ont à la recherche d’une vie meilleure notamment en Europe, et ce au péril de leur vie.

Le capitalisme a fait son temps, la classe ouvrière a un rôle décisif à jouer pour renverses ce système. Tant que ce système n’est pas abattu, il continuera de nous faire payer la note de son pourrissement. Notre tâche est de formuler des perspectives, des tactiques et un programme corrects, pour construire le parti révolutionnaire et accroître nos rangs en gagnant au socialisme les couches les plus avancées du mouvement ouvrier. Les perspectives ne sont jamais des certitudes à 100%, mais il est essentiel de se préparer politiquement et dans la construction de nos forces pour mettre toutes les chances de notre côté.

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